Aujourd'hui, la première chronique se portera sur l'équipe Italienne de la Lampre. Une équipe qui fait preuve d'instabilité où les managers se succèdent.
Malgré une direction qui ne fait que changer,ce ne sont pas eux qui sont sur le vélo ! Le tour de Slovénie est l'exemple le plus flagrant, il est à l'image de la saison de l'équipe bleue et rose. Des leaders pathétiques et qui ne font pas leurs jobs, un manque de second couteaux assez flagrant et qui plus est, la réussite n'est pas de leur coté avec quelques secondes places.
Prenons l'exemple de Ricco : Il ne se motive que pour une seule course dans l'année, le Giro ! Un beau Giro avec une 3e place et une étape à son palmarès, mais après qu'a t-il fait ? Une étape sur Paris-Nice, histoire de ternir un peu plus sa réputation en France, et une superbe 5e place au tour très relevé de la Slovénie,attention !
Lui qui était LE concurrent annoncé sur ce tour de Franck Schleck, n'a même pas assumé son rôle de leader, et surtout en courant très, très mal. Est-ce un manque de motivation,on peut y penser.Le Cobra n'en fait qu'a sa tête.
Ricco mal en point sur une course,finalement sa peut arriver, donc on délègue le rôle de leader à un équipier.Oui,mais lequel ? Pozzovivo qui, pour seul résultat, a claqué une étape en allant dans une échappée sur le Tour ? Ou alors l'ancien de l'AG2R, Alexander Efimkin, qui ne fait pas ou plus grand chose. Zaugg et Tiralongo ne sont pas non plus des foudres de guerre. On mise tous les espoirs sur Simon Spilak, mais à force de lui mettre la pression, il peut se griller automatiquement. Et pour ce qui concerne les sprinteurs, je ne préfère pas m'attarder dessus, car ces derniers seraient bien plus fort pour m'allumer par presse interposée, que de lever les bras sur une ligne d'arrivée...
Dernier point : le recrutement. On se sépare de Cunego pour Nibali, soit, on privilège les GT aux classiques et ça peut se comprendre. Mais que Nibali s'en aille pour le Cobra, excusez moi, mais qu'on a le meilleur Italien sur une course de trois semaines, le minimum c'est de le garder. Idem pour Papy Pettachi, certes vieux mais meilleurs que les brêles actuelles. La perte de Lopez Garcia parti chez AG2R aussi, est une grosse erreur car ça aurait pu être le leader de l'équipe sur la Vuelta...
La recette de la Lampre c'est : un leader par envie + des équipiers en bois + des transferts ridicule = dernière place du classement PT et quasi condamné pour le Continental.
Le plus à plaindre dans l'histoire c'est Rib', un très bon manager qui est venu s'embourber dans cette équipe alors qu'il construisait une bonne équipe avec Geox. Si jamais il parvient à retourner cette situation plus que compromise, il pourrait être considéré comme un demi-dieu sur la péninsule. Mais personne y croit... ou presque !
